Entre 2013 et 2018, la population de notre ville est passée, selon l'INSEE, de 15 449 à 16 344 habitant-e-s. En 5 ans, Saran a donc accueilli 895 habitant-e-s supplémentaires. Avec une croissance annuelle moyenne de +1,1% pendant ces 5 ans, la ville a participé au développement démographique d'Orléans Métropole, mais bien moins qu'Ingré (+2,3%), St Jean le Blanc (+1,7%) ou Olivet (+1,6%). Loin d'un ressenti visuel trompeur, l'accroissement du nombre de Saranais-es est donc, en réalité, modéré par rapport à plusieurs autres communes de l'agglomération orléanaise.
Vue aérienne de Saran en 2016.
Les chiffres de l'enquête de l'INSEE sur la population en région Centre-Val de Loire publiée ce 29 décembre sont précis : notre région comptait 2 572 853 habitants et habitantes au 1er janvier 2018. La population totale régionale est en stagnation avec seulement 2 305 résident-e-s supplémentaires en 5 ans.
Le Loiret et l'Indre-et-Loire, et plus particulièrement les métropoles d'Orléans et Tours, continuent d'accroitre leur population, tandis que le Loir-et-Cher et l'Eure-et-Loir se stabilisent et que le dépeuplement du Berry (Cher et Indre) se poursuit.
Ainsi, entre 2013 et 2018, la population s'est accrue de 0,7 % par an dans la métropole d’Orléans et de 0,3 % par an dans celle de Tours.
Aujourd'hui, plus d'un-e habitant-e sur cinq de la région réside dans une des deux métropoles régionales, ce qui atteste du creusement des contrastes démographiques et économiques entre l'axe ligérien et le reste du territoire régional.
Pour ce qui concerne Saran, la dernière enquête de l'INSEE confirme la persistance du dynamisme démographique de la ville. En 5 ans, Saran a gagné 895 résident-e-s en plus, soit une moyenne annuelle de 179 habitant-e-s supplémentaires. Le taux annuel moyen de variation sur la période s'établit à +1,1%, avec +0,3% du au solde naturel (nombre de naissances moins les décès) et +0,8% au titre du solde migratoire (nombre d'arrivant-e-s moins celui des partant-e-s).
Par ailleurs, les personnes incarcérées au centre pénitentiaire situé sur la route de Gidy et ouvert en 2014, font partie de la population communale comptabilisée par l'INSEE. Or, suite aux inondations de mai 2016 et à la fermeture d'une partie des bâtiments pour réfection, la capacité d'accueil du centre pénitentiaire était officiellement réduite à 454 places en novembre 2017. Il faut donc considérer qu'environ la moitié de l'augmentation de la population communale entre 2013 et 2018 enregistrée par l'INSEE résulte de l'installation de la prison.
L'augmentation de la population saranaise apparait modérée à l'échelle de la métropole orléanaise. Toujours entre 2013 et 2018, plusieurs villes voisines ont ainsi enregistré une croissance démographique bien plus forte : +2,3% pour Ingré, +1,7% à St Jean le Blanc, +1,6% pour Olivet et +1,5% à St Jean de Braye.
Ainsi, en 5 ans, si Saran a gagné près de 900 habitant-e-s (détenu-e-s compris), Ingré, pourtant presque deux fois moins peuplée, en a accueilli 1 002 de plus. Statistiques à l'appui, l'accroissement démographique global de Saran a donc été maitrisé ces dernières années.
Plus largement, la périphérie Nord-Ouest de la métropole orléanaise a maintenu son attractivité qui associe emplois, services publics municipaux de qualité et terrains constructibles à un prix accessible. Ce dynamisme est aujourd'hui questionné par la brutale récession économique provoquée par la pandémie toujours en cours et les confinements successifs, ainsi que par la nécessité de limiter dans l'avenir l'artificialisation de nouvelles surfaces.
Comments